Kananag_RDC : Une ONG forme les personnes handicapées à la participation électorale.
Dans une démarche citoyenne engagée, l’organisation AFIMA, dirigée par sa coordonnatrice Marie Ngalula, a organisé une session de formation dédiée aux personnes vivant avec handicap (PVH), dans la province du Kasaï Central. L’objectif : informer ce public souvent marginalisé sur les différentes étapes du cycle électoral et promouvoir leur inclusion active dans les processus démocratiques.
Durant cette activité, les participants ont exprimé les nombreuses difficultés auxquelles ils font face, notamment et ont sans gangs, attaqué démontré leur indignation au délégué de la Commission électorale nationale indépendante, CENI, venu pour les sensibiliser. Parmi les difficultés, l’on note :
L’inaccessibilité physique des centres d’enrôlement et de vote ;
Le manque d’égards de la part des agents électoraux et des forces de l’ordre ;
Le déficit de moyens pour ceux d’entre eux qui aspirent à des fonctions électives.
Des revendications pour un processus électoral plus inclusif
En réponse à ces réalités, plusieurs recommandations ont émergé, telles que :
La création de centres d’enrôlement accessibles spécifiquement aux PVH ;
L’élaboration d’un cadre légal facilitant la cooptation de candidats handicapés, en tenant compte des obstacles liés à leur mobilité ;
Un appel lancé aux partenaires techniques, notamment à IFES, une organisation internationale impliquée dans le soutien aux processus électoraux, afin de mobiliser des ressources ciblées pour les PVH candidats.
Présent lors de cette rencontre, Jean René Tshimanga, président du cadre de concertation de la société civile au Kasaï Central, a salué l’initiative et promis de relayer les revendications recueillies auprès des instances compétentes.
Un engagement personnel au service de la collectivité

Marie Ngalula, à l’initiative de l’événement, a elle-même été candidate écartée à la dernière minute lors des dernières échéances électorales. Loin de se décourager, elle a encouragé ses pairs à résister à l’exclusion et à continuer le combat pour leurs droits. Elle n’écarte pas la possibilité de fonder son propre parti politique, estimant que c’est une voie pertinente pour contourner les obstacles et garantir une représentation politique authentique des personnes vivant avec handicap. L’activité y relative a eu lieu mercredi, dans la salle du barreau du Kasaï Central.
Rédaction ✍️