En République Démocratique du Congo, trois ou quatre femmes trouvent la mort après chaque une heure liée aux complications pendant l’accouchement.
Ces statistiques sont prouvées par le Fonds de Nations-Unies pour la Population « UNFPA ». À l’issue d’une formation de renforcement des capacités des journalistes de Tshikapa, Mbujimayi et Kananga organisée par cette structure, Marguerite Kunduma, Cheffe de bureau de l’UNFPA région Nord de Kinshasa basée à Kananga a indiqué que le décès maternel en RDC a des diverses causes.
C’est entre autres : l’hémorragie, les infections, l’hypertension, la malaria, la non accessibilité aux structures sanitaires. Les grossesses précoces, rapprochées, nombreuses et tardives sont des grossesses à haut risque et constituent également un facteur de la mortalité maternelle. C’est dans ce sens que Docteur Kunduma a invité les journalistes à sauver cette femme qui va pour donner une vie de revenir en vie, en la sensibilisant à suivre les consultations prénatales et éviter les grossesses à haut risque.
» On est jamais expérimentée en matière de grossesses quelque soit le nombre de fois qu’on est tombée enceinte. Chaque grossesse est une nouvelle expérience », a indiqué Marguerite Kunduma.
Au total 30 journalistes dont 5 de la province du Kasaï, 5 de la province Orientale et 20 du Kasaï central ont suivi cette formation de deux jours à Kananga, le 09 et 10 septembre 2022.