Les multiples théories sur l’autonomisation de la femme et la jeune fille souffrent de la mise en pratique parce que les destinataires ne sont pas suffisamment outillées. Ceci impose aux structures féministes des séances ardues pour éveiller la conscience des femmes. C’est le cas de l’ONG Femmes Main dans la Main pour le Développement Intégral (FMMDI) qui a lancé les travaux de l’atelier de renforcement des capacités à l’intention des femmes et jeunes filles, ce jeudi 11 avril 2024 à Tshikapa dans la province du Kasaï.
Placé sous le thème « Leadership féminin et organisationnel dans la province du Kasaï », cet atelier de deux jours s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Mécanisme de prévention et amélioration de la qualité des réponses aux cas de violences basées sur le genre et la protection de l’enfant. »
Animées par FMMDI, grâce à l’appui technique et financier du HCR (Haut Commissariat des nations unies pour les Réfugiés), ces assises visent à inciter les femmes et les jeunes filles à la prise de conscience de leurs droits, dans l’objectif ultime d’initier des activités qui vont promouvoir le leadership féminin dans leurs milieux respectifs.
D’après Nathalie Kambala, Directrice-pays de l’ONG FMMDI et animatrice de l’activité, les femmes qui jouent pourtant un rôle important dans nos communautés doivent quitter le second plan où elles sont péjorativement reléguées et se rendre utiles à la société. Pour y parvenir, elles doivent être capables d’influencer le développement à la base, à travers un leadership organisationnel.
Notons que ces assises qui prendront fin demain vendredi 12 avril 2024 se déroulent dans l’enceinte de l’espace Mvule à Tshikapa, chef-lieu de la province du Kasaï. En ouverture première journée, une minute de silence a été observée pour honorer la mémoire de l’activiste des droits de la femme décédée il y a peu, madame Philomène Mwamba