Kananga, 07 juillet 2023.
Motivée pour corriger les erreurs, Régine Ngalula Kayembe voit son nom apparaître sur la liste électorale au numéro 361 pour le compte du territoire de Kazumba, et s’en réjouit.
Licenciée en Informatique de gestion, Régine Ngalula Kayembe est candidate à la députation provinciale pour la circonscription électorale du territoire de Kazumba dans le compte du Mouvement de libération du Congo, MLC, parti de l’Union sacrée, cher à Jean-Pierre Bemba. Cette dame d’une quarantaine révolue aura comme discours au moment de campagne : lutter contre le détournement des deniers publics, lutter contre les inégalités sociales et plaider pour l’amélioration du social des congolais en général, et du Kasaï Central en particulier.
Très déterminée de voir un grand nombre de femmes au sein de l’Assemblée provinciale du Kasaï Central, elle se dit d’abord elle-même plus qu’engagée à se lancer dans la campagne malgré le nombre de candidats sur terrain.
Ma lecture est que sur terrain les anciens députés ne sont pas aimés. La population nous encourage surtout nous les femmes pour les affronter parce qu’elle est fatiguée du mensonge de ces derniers. Les femmes ont plus de chance sur terrain. La population a plus confiance en nous pour le développement, et ceci nous fortifie dans la multiplication d’efforts au moment opportun, a-t-elle indiqué.
Tout en invitant ses paires à ne pas baisser le bras, Régine Ngalula souhaite voir au moins 40% des femmes être élues comme députées provinciales.
La femme possède l’amour, et c’est à travers cet amour qu’elle voudra voir la population être valablement représentée par des personnes proches qui peuvent faire des souffrances de cette dernière les leur. Fifi Masuka dans la province du Lualaba est une grande interpellation, indique Ngalula Kayembe.
Elle souhaite voir par ailleurs la population du Kasaï Central adopter un comportement digne et responsable pour des élections paisibles.
Article réalisé dans le cadre du : « projet accroître la participation politique des femmes, jeunes filles et personnes marginalisées, financé par le fonds canadien d’initiative locale ».
Elysée Lusamba ✍️