La délégation de l’Institut de la gestion appliquée des flux des matières basé en Allemagne, et l’Institut supérieur du développement rural, ISDR Tshibashi basé à Kananga, ont effectué une ronde des chutes Tshibashi et Mbombo, pour en découvrir les réalités et étudier les possibilités de lancer les différents travaux.
Ces instituts qui travaillent désormais en coopération, voudraient bien se rassurer des différents sites qui permettront la réalisation des plusieurs projets de développement notamment la construction des bâtiments abritant l’ISDRT, et les chutes sur lesquelles la production de l’énergie renouvelable devra reposer.
Nous sommes très positifs car nous avons vu beaucoup d’opportunités et nous pensons qu’on peut réaliser plusieurs projets en exploitant le potentiel de la région et surtout l’énergie qu’on trouve dans la rivière, a déclaré le Professeur Docteur Peter Heck de l’IFAS allemand, à mediamotivation.net.
Concernant quelques têtes d’érosions trouvées sur les sites visités qui, actuellement présenteraient un frein au lancement des travaux, le Recteur de l’IFAS affirme qu’ils trouveront un moyen de communiquer avec la communauté pour connaître la source des érosions et enfin trouver une solution pour pallier à ce fléau.
De son côté le Coordonnateur de Anser grand Kasaï également dans la suite, pense que l’arrivée de l’IFAS en Province est un grand ouf de soulagement pour non seulement ISDR Tshibashi, mais le développement du Kasaï Central entier. Tout en remerciant l’ISDRT pour avoir gagné ce projet, le représentant de l’Anser indique qu’un protocole d’accord avec l’IFAS est également envisager pour l’implantation d’une centaine des tribunes de puissance variant entre 50 et 500W pour les 145 territoires, et une vingtaine pour la ville de Kananga.
Nous avons beaucoup de biomasse avec eux, nous avons la possibilité de produire l’énergie électrique avec le biogaz. C’est une expertise qu’ils vont partager avec nous, estime Damien Tuambilangane.
Motif de satisfaction pour le Directeur Général de l’ISDRT qui demande à tous les centre kasaïens de s’approprier ce projet. Le Professeur Tobias Kuzeza demande également au corps scientifique et étudiants de son Institution de s’impliquer pour l’avancement du projet amorcé qui, selon lui, englobe beaucoup d’autres opportunités.
Signalons que l’exécution de ces travaux débutera dans un proche avenir.
Petronie Munkok ✍️
