Ayant débuté sa carrière politique en 2018 à l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), Kapinga Mashipu Joséphine dans la vingtaine, est fille de Nkuka Raphaël et Mushiya Godelive, veut porter haut la voix de la femme au parlement du Kasaï Central.
Diplomée en Informatique de réseau de l’Université de Kananga (2022) et célibataire, Joséphine Kapinga Mashipu a travaillé comme enseignante dans quelques écoles primaires et secondaires avant de créer un centre de formation en Informatique.
Elle est depuis cinq ans, militante au sein de l’Union pour la Nation Congolaise, UNC, parti politique membre de l’union sacrée de la Nation.
Joséphine Kapinga Mashipu est derrière la vision de Vital Kamerhe grâce au leadership qu’inspire le député national John Ntumba Panumpakole au Grand Kasaï depuis l’accession de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême.
Elle motive sa candidature à la députation provinciale par le faible taux de représentativité des femmes dans des instances de prise des décisions. Motivation renouvelée après que le parti que dirige Fils Kupangi au Kasaï Central, ait levé l’option à Kinshasa de mettre en place des stratégies afin de gagner plusieurs sièges à l’Assemblée Nationale et aux Assemblées Provinciales de la RDC.
Pour conquérir le pouvoir en décembre 2023, cette fille leader s’emploie dans la mise en place des clubs portant dans les coins et recoins de la ville de Kananga et ses environs. Elle est initiatrice du groupe Filles Unc dans le cadre de redynamisation du parti au Kasaï central.
La jeune dame bénéficie de l’admiration de ses aînés politiques grâce à son sens élevé d’humilité et sa capacité de manipuler l’outil informatique.
Pacifique, humble, souriante, sociable, respectueuse, elle compte sur l’appui des hommes, femmes et jeunes au moment du vote.
‘’ J’ai un projet de société que j’ai rédigé sur le social. J’estime que notre population ne mérite pas ces conditions de vie. J’ai toujours pensé changer la réputation des députés dans mon quartier parce que depuis un moment c’est la corruption et le détournement, voire l’abandon des désidératas du peuple. Nous devons changer la donne. Chers partenaires hommes, essayez cette fois-ci avec les femmes. Quand la femme gère, c’est la traçabilité et la bonne gouvernance. Les femmes et les filles doivent comprendre qu’il est temps de jouir amplement de leurs droits. Surtout nous les jeunes, nous devons nous réveiller de notre sommeil’’ révèle t-elle.
Cette communication est faite dans le cadre du projet Accroître la participation à la vie politique des femmes, filles et jeunes, de façon démocratique dans la province du Kasaï Central en RDC à travers le renforcement de leurs capacités, le renforcement organisationnel des structures féminines et la sensibilisation des populations qu’exécute l’ONG Femme main dans la main pour le développement Intégral avec le financement de fonds canadien d’initiative local.
Redaction