Kananga, le 02 mais 2025.
À l’occasion de la Journée internationale du livre et du droit d’auteur, célébrée chaque 23 avril, les projecteurs se sont braqués sur une figure de la lutte contre les violences basées sur le genre.
Ce jeudi 1er mai, la salle du barreau de Kananga a vibré au rythme de l’hommage rendu à Nathalie Kambala, par l’Association des Jeunes Écrivains du Congo (AJECO), à travers la mise en lumière de son œuvre percutante « Bâtir la prévention des violences basées sur le genre à la racine ».
L’événement, qui a rassemblé écrivains, notables et passionnés de littérature, s’est transformé en célébration de l’engagement citoyen et de la plume engagée. Directrice pays de l’ONG Femme Main dans la Main pour le Développement Intégral (FMMDI), Nathalie KAMBALA incarne une voix de la dignité féminine et de la justice sociale.
Félicien Ngalamulume, coordonnateur de l’AJECO, n’a pas caché sa joie devant le succès de cette cérémonie coorganisée avec la cellule littéraire du Kasaï Central et le soutien de FMMDI. Il a profité de l’occasion pour lancer un appel vibrant : « Il est temps que notre province dispose de sa propre maison d’édition, afin de donner un véritable élan à notre création littéraire.»
Le moment fort de la rencontre fut l’intervention inspirante du conférencier motivateur François Kadima, qui a plaidé pour une littérature inclusive, capable de cimenter les fondations d’une société équitable et épanouie. « Écrire, c’est construire. Construire un avenir où chacun trouve sa place », a-t-il déclaré.
Présidant la cérémonie, un représentant du ministre provincial de la Culture et des Arts a salué cette dynamique et exhorté les écrivains à nourrir une littérature riche, diversifiée, et porteuse de développement pour le Kasaï Central.
À Kananga, les mots ont résonné comme un appel à l’action, une invitation à bâtir, à travers la littérature, une société plus juste et plus humaine.
Patient-Marcelin Muteba Nzemb ✍️