Kinshasa, 29 octobre 2023.
L’archevêque Bishop Albert Kankenza a dénoncé l’attitude qu’il qualifie de machiavélique, du président de Christophe Mboso N’kodia Mpuanga, président de l’Assemblée nationale, qui aurait ordonné aux forces de l’ordre de brutaliser les pères et représentants des églises de réveil du Congo, ERC, dont l’accès a été interdit à l’esplanade du Palais du peuple.
Il l’a dit dimanche 29 octobre, à l’issue d’une cérémonie d’investiture de Paul David Olangi, comme nouveau président et évêque général des ERC. Albert Kankenza exige par ailleurs des excuses publiques de la part de Christophe Mboso afin de ne pas provoquer la colère de Dieu.
Selon quelques médias en ligne exploités par media motivation.net, Bishop Kankenza indique que si Christophe Mboso n’obtempère pas, et Dieu s’occupera de lui et sa famille ».
Ce matin, nous devrions faire cette manifestation au Palais du peuple, on nous a interdit l’accès, on a arrêté quelques pasteurs et nos évêques comme des bandits, des mercenaires. Nous exigeons au nom de tous les fondateurs des excuses de la part du président de l’Assemblée nationale. Il ne peut pas nous traiter comme des bandits, comme des vulgaires messieurs. Nous sommes des hommes respectables dans ce pays et nous ne méritons pas ce genre de traitement.
Et de poursuivre :
Nous demandons au président de l’Assemblée nationale de présenter des excuses à tous les pères de l’église de réveil et à toutes nos églises, parce qu’il ne peut pas faire ça à un prêtre catholique, ni à un pasteur protestant, nous exigeons des excuses de sa part. S’il ne présente pas des excuses, le Dieu que nous prions s’occupera de lui et de sa famille, renchérit Albert Kankenza.
À la cérémonie d’investiture de Paul David Olangi, la police a été dépêchée pour barrer l’accès aux évêques afin de boycotter la tenue de la dite cérémonie au palais du peuple, à cause des plusieurs tensions observées au sein des organisateurs. Voilà qui a occasionné même la délocalisation de la dite cérémonie qui a eu lieu à Limete, étant donné que le clan Dodo Kamba, alors ancien président des ERC, qui s’est vu injecté par ses pairs, aurait condamné et dénoncé une démarche non formelle d’Albert Kankenza et sa suite. Il avait été accusé de détournement et de plusieurs autres fautes durant sa gestion, accusations qu’il considère de non fondées. C’est dans ce sens que le président de l’Assemblée nationale, a, pour prévenir le pire qui pourrait arrivé, pris des mesures préventives pour empêcher l’accès au palais du peuple où l’activité devrait avoir lieu.
Elysée Lusamba ✍️
