Kananga, 26 octobre 2023.
Déterminée à postuler à la députation provinciale dans la circonscription électorale de la ville de Kananga, Marie Ngalula, cette femme dynamique regrette d’avoir été écartée en dernière minute par les autorités de son parti politique sans motif valable.
Membre du parti politique X, cette dame, personne vivant avec handicap de son état, a brisé toute peur pour affronter les élections législatives quelque soit sa situation physique. Alors qu’elle avait déjà affûté ses armes pour se lancer en politique comme celà est souhaité par le monde entier, voir les personnes estimées vulnérables affronter la vie, Marie Ngalula quant elle, au lieu d’être encouragée et propulsée par son parti politique, a malheureusement subi l’injustice et la marginalisation.
» Je suis allée jusqu’au bout du processus. Samedi 27 août, mon parti m’a donné les fiches à remplir. J’ai travaillé d’arrache-pied, le même samedi à 2 heures j’ai fini. Le dimanche 28 à la première heure j’ai commencé à appeler celui qu’on m’a présenté comme mandataire du parti. J’ai appelé toute la journée de dimanche, le monsieur n’a pas décroché à mes appels. J’ai joint une dame avec qui j’étais retenue sur la liste du parti, elle m’a dit qu’elle a son autre mandataire… ça m’a tiqué parce que nous sommes dans un même parti… »
Et de poursuivre :
» À ma grande surprise, le lundi matin je reçois un texto dans mon téléphone du même mandataire, m’annonçant que la CENI a déjà clôturé l’opération, alors que quand je l’appelais pour déposer mon dossier il ne me décrochait pas. J’ai été profondément découragée… »
En dehors de cette dame, plusieurs autres ont été victimes de plusieurs anti valeurs dans leurs différents partis et regroupements politiques ( harcèlement, arnaque…), choses qui, de plus en plus freinent l’émancipation de la femme.
Article réalisé dans le cadre du projet : » accroître la participation politique des femmes, jeunes filles et personnes vivant avec handicap, financé par le fonds canadien d’initiative locale.
Rédaction.