Kasaï Central : mécanismes de gestion des plaintes et recours, le PNUD forme une vingtaine d’acteurs pour l’installation des comités locaux.

Un atelier de deux jours regroupe à Kananga du 11 au 12 octobre 2023, plus ou moins 20 acteurs de la société civile des comités locaux de développement du Kasaï Central. Ces assises consistent à mettre en place des mécanismes d’opérationalisation des plaintes, dans le cadre des projets exécutés par le Programme des nations unies pour le développement, PNUD.

Sage Mulinda Mbo. C.P/PNUD

Selon Sage Mbokani, chargé des programmes au PNUD pour le grand Kasaï, ces formateurs formés iront à leur tour former et installer des comités locaux de gestion des plaintes dans chaque entité où le PNUD exécute des projets de développement (ouvrages). Le rôle des membres de ces comités qui seront dirigés par « un modérateur », est de gérer ou orienter les plaintes enregistrées dans leurs milieux respectifs pour des réponses adéquates.

À travers ces mécanismes, les avis des populations bénéficiaires de tous les projets initiés par le PNUD seront recueillis, chose qui permettra à ces dernières de s’approprier de ces projets pour leur effectivité et pérennisation. C’est dans ce sens que le chargé des programmes au PNUD invite les populations de Kananga et Luiza, sites ciblés dans un premier temps, à accueillir ces formateurs qui vont se déployer sur terrain dans un bref délai.

Pour sa part, Aimerance Nsonga l’une des participants a remercié le PNUD pour le souci qui l’anime, de voir la population du Kasaï Central s’approprier des projets exécutés en mettant en place le mécanisme de redevabilité à travers le feedback des populations.

 » Nous avons constaté qu’il y eu des partenaires qui ont exécuté des projets sur terrain mais qui, après un temps, ces projets sont délaissés et abandonnés; mais le PNUD s’est distingué des autres en développement des mécanismes pour l’amélioration de qualité de ses prestations tout en impliquant les communautés comme responsables de la bonne gestion des différents ouvrages. Elle a par ailleurs émis le vœu de voir dans les prochains jours, le PNUD organiser ce genre d’activités pendant trois ou quatre jours au lieu de deux, vu l’abondance et la qualité des matières.

Jean René Tshimanga, participant.

Même sentiment partagé par Jean René Tshimanga, un autre participant, qui a quant à lui l’excellence des facilitateurs et le développement des participants du début à la fin de deux jours des assises. Selon lui, ceci témoigne qu’un travail de qualité sera fait sur terrain pour de bons résultats seront récoltés.

 

Elysée Lusamba ✍️

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