En présence de la directrice pays adjointe de l’agence Internationale coopérative Coréenne, la communauté de LUKONGA prend l’engagement jeudi 25 Aout 2023 de briser le silence et dénoncer tout cas de VBG dans son milieu.
C’est un engagement pris au cours d’un débat public organisé par l’ONG FMMDI à Kananga. Ces échangent qui ont réuni les différentes forces vives de la commune de LUKONGA entrent dans le cadre de la campagne de sensibilisation communautaire sur la prévention et lutte contre les violences sexuelles et celle basées sur le genre le socle du projet KOICA ‘’Korea International Cooperation Agency.’’ Dont le volet prévention et prise en charge psycho sociale sont assurées par l’ONG Femme Main dans la Main pour le Développement Intégral.
Dans son intervention, la directrice pays adjointe de KOICA a sollicité l’implication de toutes les couches sociales dans la lutte et a salué la bravoure des autorités traditionnelles ainsi que policières pour leur soutien. Toutes fois, elle appelle au changement de mentalité à la base afin d’éradiquer ce fléau.
« Comme vous le savez la sensibilisation est une composante très importante pour la réussite de notre projet. Et, ce projet n’est pas seulement pour les femmes mais aussi pour les hommes. Merci beaucoup pour votre engagement, en vue de protéger et réduire toutes les violences basées sur le genre. Nous pouvons mettre en place les soins de santé, un suivi psychologique, juridique ou une résection sociale mais si les mentalités ne changent pas à la base, ça sera un cycle sans fin.»
De son coté, Nathalie Kambala Luse directrice pays de FMMDI qui salue la mobilisation des femmes et hommes de Lukonga pour leur assistance à cette manifestation, dit merci de la visite de la directrice pays adjointe de KOICA. Kambala Luse invite la population de LUKONGA à s’approprier de ce projet qui est mis en œuvre par UNFPA. Elle est revenue également sur le thème des échanges du jour qui ont permis aux différentes couches de s’exprimer.
« C’était un grand échange avec un grand thème ‘’tradition, religion, justice face à la communauté, que retenir pour réduire sensiblement les cas de VBG ?’’ Je salue la présence dans ces échanges des autorités politico administratives, judiciaires, militaire, des chefs traditionnels et les autorités religieuses qui ont donné un cachet spécial à cette manifestation sans oublier les deux agences de nations unies PNUD et UNFPA qui travaillent conjointement pour la mise en œuvre de ce projet. » S’était exprimée Nathalie Kambala.
Signalons que, le projet KOICA a une durée de mise en œuvre de 5 ans
Alexandre M.
