La banque mondiale finance le Kasaï Central d’un montant à hauteur de 100 millions de dollars américains pour éradiquer 21 têtes d’érosions ciblées parmi tant d’autres à Kananga, grâce au Programme d’urgence pour la résilience urbaine de Kananga, PURUK.
Ce projet piloté par le Ministère national de l’urbanisme et attendu depuis 2022 à kananga, va être lancé incessamment pour en finir avec un nombre considérable d’érosions qui engloutissent les habitations ainsi que les routes dans cet espace du pays. Ainsi précise Jimmy Nkuna, Directeur provincial de l’Office des voiries et drainage, OVD, chargé d’exécuter les travaux.
Ayant pris part à un atelier au mois de septembre 2022 dans le cadre du dit programme, Jimmy Nkuna, témoin de se projet, se dit plusieurs fois être acculé par la population du Kasaï Central qui estime qu’aucune procédure n’est jusque-là entamée pour le démarrage des travaux de la voirie urbaine dans ville de Kananga.
Alors pourquoi ça traîne, qu’est-ce qui explique ce retard pour démarrer les travaux proprement dits à Kananga ?
À cette question de la journaliste du mediamotivation.net, Jimmy Nkuna rejette la responsabilité dans le processus de décaissement des fonds par la Banque mondiale. Selon lui, l’étape actuelle consiste non seulement à faire les études de faisabilité de l’environnement, avant de lancer les travaux.
« C’est tout un processus, la Banque mondiale tient compte des aspects environnementaux. Ce n’est ni la Province, ni l’OVD, ni encore moins la Mairie qui regardent le lancement des travaux. Le projet est piloté par le Ministère de l’urbanisme qui, de son côté, est aussi dans le pourparler avec la Banque mondiale pour définir ce qui doit être fait exactement ; et l’OVD n’est qu’un agent d’exécution, donc sitôt ce processus fini, nous allons commencer les travaux « , a-t-il déclaré.
À l’en croire, Jimmy Nkuna, d’ici la délégation de la Banque mondiale sera à Kananga pour l’évaluation et la mise en place des mesures d’atténuation avant de commencer les travaux.
Petronie Munkok ✍️