La Présidente Interfedérale du parti de Mouvement Tshisekediste pour le Changement (MTC) au Kasaï Central, prépare avec sérieux les joutes électorales de décembre 2023 à Kananga et ses environs. Cette actrice politique s’est investie dans la mobilisation des masses à l’adhésion massive au sein de sa formation, alors chère au Président Jean Bosco K.
Pour ce faire, Marie Thérèse Mujinga a initié un tournoi sur terrain dans le cadre d’installation des cellules de MTC. Elle a déjà mis en place avec ses moyens de bord plus de 100 antennes dans les coins et recoins de la ville de Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï Central.
Marie Thérèse Mujinga (MTC) a révélé à MÉDIA_MOTIVATION.NET (MM) ce mercredi 29 mars 2023, sa détermination à conquérir le pouvoir d’ici décembre 2023 .
Nous vous proposons de lire cet entretien avec un de nos reporters
Mm : Mme, vous êtes à la tête du MTC depuis 2020, dites-nous ce que vous faites sur le terre en cette année électorale ?
MTM: » J’aimerais être une députée modèle pour les autres générations . Je suis entrain de me battre pour redynamiser mes bases car je suis déterminée à remporter les élections. J’ai installé une centaine de cellules en l’espace de cinq mois. Je suis cette femme qui ne dort pas pour mon parti et je remercie tous ceux qui m’accueillent et veulent m’accompagner gratuitement, seulement par le discours. Notre population a déjà compris que nous sommes dans la vision du Chef de l’Etat… »
Mm : Vous vous préparez à affronter la législation prochaine, quel sera votre apport au sein de la population du Kasaï Central ?
MTM: J’ai toujours dis avant, d’entrer dans un système, il faut en premier lieu , le connaître, le comprendre afin de détecter les faiblesses et les points forts. Ayant compris les faiblesses qui rongent la société congolaise, je compte fermement contribuer au développement de la mentalité du citoyen Congolais.
Cependant, nous ne pouvons pas parler du changement dans tous les secteurs confondus et mettre de côté le changement de mentalité, qui se résume par le Savoir-être et le Savoir-faire. L’Homme Congolais, Politique ou pas, doit comprendre qu’il a la clé du changement ; et le
changement commence par le Moi.
Après que je serai élue, je vais continuer ma lutte, celle d’inciter et d’encourager l’homme à travailler sans porter regard à la corruption, de booster le congolais à développer leurs milieux ou leurs environnements, de rejeter la non-challenge.
Mm: Vous avez été primée par la structure MEEC de Jean Obab Nsombamanya avec un diplôme d’excellence et un trophée. Quelle était sa motivation?
MTM : J’ai été primée et certifiée par la structure MEEC, qui avait l’honneur de reconnaître le mérite de mon engagement Patriotique, ma contribution au développement de ma province et la RDC, dans divers domaines lors de mes sorties médiatiques. Ainsi, la surprise était
mienne, parce que au-delà de la Politique, Jean Obab Nsombamanya suivait de près la personne que je suis ; et d’autres réalisations et tâches citées haut: Épouse, Mère, Enseignante aux études primaires et secondaires, Agent de l’État, Formatrice sur la coupe et couture , femme politique et fondatrice de l’association des femmes couturières du Kasaï Central.
Je pense bien, tous ces éléments suffisaient pour eux de me primer.
Sans s’y arrêter, il y a encore un long chemin à parcourir, et beaucoup à réaliser.
Mm : Que dire des autres femmes congolaises qui s’endorment.
MTM: À l’égard des certaines femmes, qui ont des potentialités qu’elles ne veulent pas mettre au profit du développement de leur Nation, un constat; La femme du monde doit relever les défis, doit se lever dans tous les secteurs possibles, faire face aux réalités du monde et relever les défis qui s’y trouvent.
« Pour un monde digital inclusif: Innovation et technologie pour l’égalité des sexes »; cette thématique doit normalement permettre aux travers des ateliers et conférences, aux congolais en général, et aux femmes du Kasaï Central en particulier, de débattre sur des effets du fossé numérique entre les femmes et les hommes sur l’accroissement des inégalités économiques et sociales. Les nouvelles technologies de l’information et de la communication sont présentement inclusives dans l’accès à l’éducation et des formations professionnelles, doivent jouer un rôle imminent dans le développement de plusieurs secteurs, notamment au sein des systèmes agroalimentaires et d’autres ouvertures pour le bénéfice de la nation congolaise.
Bref, La Femme centre kasaïenne doit se mettre au travail sans relâche, avec des objectifs bien précis.
“L’information que tu détiens, est la cartographie de ta vision; Là où nous allons est trop exigeant…” a dit Marie Thérèse Mujinga.
Ce texte est rédigé dans le cadre du projet Accroître la participation à la vie politique des femmes, filles et jeunes, de façon démocratique dans la province du Kasaï Central en RDC à travers le renforcement de leurs capacités, le renforcement organisationnel des structures féminines et la sensibilisation des populations qu’exécute l’ONG Femme main dans la main pour le développement Intégral avec le financement de fonds canadien d’initiative local.
Rédaction