Les acteurs de lutte contre la  VBG peuvent désormais travailler sans lacune.

Les différentes structures impliquées dans la lutte contre la violence sexuelle et celle basée sur le genre VBG, sont désormais armées. Ces dernières vont travailler sans aucune imprécision, ce, grâce à une méga formation organisée à leur endroit.

Les normes minimales inter organisations pour la programmation d’actions de lutte contre la violence sexuelle et basée sur le genre VBG, dans la situation d’urgence, voici le thème au tour du quel ont gravité les échanges de 4 jours.

Organisées par l’ONG Femme main dans la main pour le développement intégral FMMDI avec l’appui de l’UNPA à Kananga, ces assises qui ont ouvert leurs portes lundi 20 novembre 2022, succèdent celles organisées à Mbuji Mayi et Kinshasa, sur la même thématique.

L’occasion pour le Directeur Pays de FMMDI d’indiquer que cette formation constitue une base pour les acteurs impliqués dans la lutte, de savoir bien orienter leurs actions sans pour autant nuire.

Nathalie Kambayi interpelle chacune des structures formée, à travailler d’arrache-pied surtout pendant ces 16 jours d’activisme pour mettre fin à la violence à l’égard de la femme et de la jeune fille afin de vaincre la lutte.

De son côté, Angélique Dikume Coordonnatrice du sous cluster VBG/UNPA pour le grand Kasaï croit que les objectifs sur le plan technique sont atteints; ceux de voir les différentes structures être en même de respecter toutes les normes minimales possibles en matière de VBG.

Elle indique par ailleurs que d’autres formations seront organisées au cours de l’année prochaine(2023), sur des différentes thématiques tout en promettant un accompagnement sans faille de l’UNFPA au gouvernement et à toutes les structures impliquées afin de changer la donne.

Dans son mot de clôture, la Cheffe de Division provinciale du genre a, tout en remerciant les partenaires, demandé à chacun des intervenants de se mettre au travail. Chantal Ndaya a témoigné la joie du gouvernement de voir les partenaires être engagés dans la lutte pour sauver la vie de la femme et de la jeune fille au Kasaï Central.

Signalons que les échanges ont tourné au tour entre autres, de principe directeur de l’action contre la VBG, prise en charge et soutien du personnel, circuit de référencement, soins de santé pour les survivantes, soutien psychologique et psychosocial, l’autonomisation économique, coordination du sous cluster VBG et j’en passe.

À l’issue de ces assises, une émission spéciale a été produite sur les 16 jours d’activisme pour mettre fin à la violence à l’égard de la femme et de la jeune fille, au cours de laquelle ont pris part : Dominique Kawelo Point focal VBG à la division du genre, Angélique Dikume Coordonnatrice du sous cluster VBG ainsi que Nathalie Kambala, Représentante des structures actrices dans la lutte contre la VBG en présence des différentes parties prenantes.

Elysée Lusamba.

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